Affichage des articles dont le libellé est Concert. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Concert. Afficher tous les articles

vendredi 24 novembre 2017

Fraissinet en concert

Flow Paris
4, Port des Invalides
75007 Paris
Tel : 01 44 05 39 60
Métro / RER : Invalides

Le mardi 28 novembre à 20 h 00


Petite piqûre de rappel : si vous n’avez pas encore pu découvrir Fraissinet lors de ses trois concerts à l’Auguste Théâtre en octobre dernier, il vous reste une séance de rattrapage le mardi 28 novembre sur la péniche Flow. Il y sera cette fois accompagné de quatre musiciens, ce qui va donner à son récital, pourtant déjà fort en intensité à deux, un aspect encore plus punchy.

J’insiste vraiment. Fraissinet possède un talent exceptionnel. C’est un artiste haut de gamme tant dans son look très étudié, dans sa relation fusionnelle avec son piano, dans ses mélodies riches et variée, dans la qualité poético-réaliste de son écriture, dans une voix dont il fait ce qu’il veut, et dans sa chaleureuse complicité avec le public.


Bon, je crois que j’ai tout dit. Plus serait indécent ou soupçonné de copinage alors que je n’ai pour motivation que de faire vivre au plus grand nombre un grand moment d’émotion. Mon emballement est sincère. Et je suis loin d’être seul à le ressentir. Je me contenterai de citer quelques critiques : « Fraissinet est inclassable. Son style se situe quelque part entre la beauté du piano de Tori Amos et le rock de Noir Désir » (Le Parisien), « Un talent fou » (Le Dauphiné), « Précieux mystère, gage de poésie et de liberté pour le public qui y est confronté » (Bliss), « Ce genre de voix qui vous happe, vous magnétise, vous caresse et vous trouble » (Le JDC)…

Vous voyez ?... Alors, n’hésitez pas à vous embarquer sur le Flow pour une jolie croisière en chansons pilotée par un artiste total, sensible et intense qui mérite de voguer longtemps sur les vagues du succès.

mardi 9 juin 2015

Fraissinet

L’Européen
5, rue Biot
75017 Paris
Tel : 01 43 87 97 13
Métro : Place de Clichy

Petite piqûre de rappel : si vous voulez vivre un grand moment de belle et bonne chanson française, ne manquez pour rien au monde le concert que va donner Fraissinet à l’Européen ce jeudi 11 juin à 20 heures.
Ce garçon au charisme indéniable chez qui le dynamisme le plus effervescent se le dispute à la sensibilité à fleur de peau est – même si le mot est galvaudé, mais il le qualifie hautement –une authentique bête de scène. Ses chansons, remarquablement écrites et mises en musique sont de véritables petites saynètes qu’il interprète avec la fougue et l’investissement d’un comédien.
Il ne faut pas passer à côté d’un tel talent. Fraissinet perpétue la grande tradition des auteurs-compositeurs-interprètes généreux et habités.

Je n’ai rien à gagner dans cette histoire. Je ne l’ai jamais rencontré. Je sais que je vais vivre jeudi soir un moment rare et je tiens simplement à vous le faire partager...

vendredi 6 février 2015

Véronique Sanson

L’Olympia
28, boulevard des Capucines
75009 Paris
Tel : 08 92 68 33 68
Métro : Madeleine / Opéra / Auber

Il est de ces rendez-vous artistiques où toute une conjugaison d’éléments fait qu’ils appartiennent à des purs moments de grâce et de bonheur. Des moments privilégiés.
Le concert que nous offre actuellement Véronique Sanson à l’Olympia est de ceux-là. Il est rare, exaltant, émouvant, tonique, convivial. C’est une grand-messe païenne orchestrée par une prêtresse accueillante et généreuse qui rassemble chaque soir, autour de son nom, 1800 fidèles enamourés. La salle est comble, il n’y a pas un strapontin de libre et la ferveur communicative qui se dégage de cette foule compacte est réellement palpable.

Quel plaisir que de la retrouver en aussi bonne forme ! Visiblement, elle est pleinement heureuse de retrouver la scène. Pantalon de cuir noir, t-shirt noir, veste de cuir sans manches, avec des franges où sont fixées des breloques indiennes bigarrées qui s’agitent au moindre de ses mouvements… à travers son dress code, Véronique Sanson affiche son appartenance : c’est une rockeuse ! Alors que des « Véro » enthousiastes éclatent ça et là, elle entame son tour de chant a cappella avec Vancouver. Il est 21 h 30. Pendant plus de deux heures, ainsi qu’il est annoncé, elle va égrener les chansons qu’elle a écrites et composées durant ses « années américaines ». La voix est puissante et mélodieuse. « Véro » est radieuse. Entourée de huit musiciens-complices, dont certains l’accompagnent depuis une trentaine d’années, et de deux choristes, elle fait feu de toute voix. Elle navigue avec une aisance confondante entre le grave et l’aigu. Et puis, il y a ce fameux vibrato qui n’appartient qu’à elle, unique. A peine a-telle plaqué la dernière note d’une chanson, qu’une clameur extatique s’élève.


Un des points forts de ce tour de chant, hormis bien sûr la formidable présence de Véronique Sanson, c’est la présence d’une section de trois cuivres, saxo, trompette et trombone. Ça crée une espèce d’ambiance de big band idéale pour exprimer les trois couleurs musicales principales de l’artiste : le swing, le rock et le jazz. Le sceau Sanson, quoi !
Quelle pianiste, cette Véro ! Et quelle auteure ! Elle n’a pas sa pareille pour faire sonner les mots et raconter des histoires. Cette décennie des « Années américaines » a été d’une richesse incomparable. Dans tous les domaines. Sa musique en a été définitivement marquée. Et la vie lui a fourni des thèmes de chansons oscillant entre légèreté et gravité. Les plus fortes sont celles où elle se révolte, particulièrement contre la trahison.

Du rythme, du rythme, du rythme… Avec une énergie folle, elle enchaîne les titres. Plusieurs standing ovations spontanées ponctuent certains d’entre eux, tant ils nous ont transportés. Dans ces chansons qui datent des années 70 figurent quelques pépites rarement interprétées sur scène. Il n’y en a même une qui ne l’a jamais été.
C’est Drôle de vie qui donne le signal. Les gens se lèvent et accourent au pied de la scène. Ça danse dans les travées, les corps se balancent, chaloupent en rythme. Toutes les générations des trois sexes se mêlent dans une joyeuse communion. C’est le grand rendez-vous des amoureux de la Sanson française.


Dès lors, ce sera le feu jusqu’à l’antépénultième titre, On m’attend là-bas. Tout le monde est debout, ça se trémousse en tapant dans les mains. C’est la fête.
Et puis, comme elle aime à le faire, Véro tient à terminer sa performance (dans le sens anglo-saxon du terme) dans un climat plus intime, plus doux, apaisant. Uniquement accompagnée de ses deux excellents choristes, elle nous livre une magnifique Amoureuse à trois voix. La salle est devenue silencieuse, recueillie… Et puis, cette fois seule avec son cher piano, elle tire sa Révérence… Sa voix, qui n’a cessé de se chauffer tout au long du concert, a désormais atteint la perfection.
Merci Véro pour ce grand moment de partage.
Il n’y en n’a pas deux comme elle. Elle est VérUNIQUE Sanson…

Gilbert "Critikator" Jouin


lundi 26 mars 2012

Yves Jamait


Il faut TOUJOURS dire JAMAIT…
Actuellement en tournée à travers la France, Yves Jamait a décidé de fêter ses 10 ans de carrière à Paris, au Grand Rex, le mardi 3 avril accompagné, s’il vous plaît, par l’orchestre symphonique de Dijon.
50 ans, Quatre albums, trois disques d’or, des récompenses en tous genres, Yves Jamait a connu un parcours hors normes. Il avait déjà atteint la quarantaine et pratiqué toutes sortes de petits boulots lorsqu’il a sorti son premier album, De Verre en Vers. Jean-Louis Foulquier, qui s’y connaît en (bonne) chanson française a été le premier à le soutenir via France Inter. Et Patrick Sébastien, qui s’y connaît en personnages authentiques, a été le premier à le produire. Recevoir le viatique de deux tels parrains est un sacré gage de garantie.
Yves Jamait chante la vie ; la vie quand elle va et quand elle ne va pas. Auteur rare, son écriture déborde d’une poésie réaliste. Personnellement, je tiens son quatrième album, Saison 4, pour un des plus aboutis que j’aie jamais entendus. Des textes superbes portés par une voix délicieusement graillonneuse, de jolies mélodies où prédominent guitare et accordéon, c’est tout un univers qu’il nous propose. Yves Jamait, c’est sur scène qu’il faut aller le voir. Il est généreux, convivial, drôle, émouvant, absolument vrai.
Alors, si vous avez l’opportunité de vivre un grand moment de chanson française dans le cadre enchanteur du Grand Rex, réservez votre soirée du 3 avril. Vous serez emballé.
(Photo : Youri Lenquette)