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jeudi 13 octobre 2016

Saturday Night Fever, La Fièvre du Samedi Soir

Show Case

Metteur en scène et directeur artistique : Stéphane Jarny
Scénographe : Stéphane Roy
Chorégraphe : Malik Le Nost

Au Palais des Sports à partir du 9 février 2017
En tournée à partir du 13 mai 2917

Saturday Night Fever, le spectacle musical, raconte l’histoire de Tony Manero qui, écrasé par l’ombre d’un frère aîné promis à la prêtrise, habite dans la quartier de Brooklyn et travaille dans un magasin de peinture. Mais le samedi soir, tout change. Accompagné de ses amis, il brille sur la piste de danse de l’Odyssée 2001, une boîte disco. Un soir, il tombe sous le charme de Stéphanie, à qui il propose de faire équipe pour le concours de danse organisé par leur boîte de nuit favorite. Est-ce le début d’une histoire d’amour ?


Sorti aux Etats-Unis le 15 décembre 1977 et en France le 5 avril 1978, ce film culte immortalisé par John Travolta, est adapté, près de quarante ans plus tard, en comédie musicale.
Une présentation de ce spectacle a été proposée à la presse le lundi 10 octobre dans une salle du Palais de Tokyo métamorphosée en night club.
Si l’on savait depuis quelque temps que Fauve Hautot (Danse avec les Stars) incarnerait Stéphanie, le secret avait été en revanche bien gardé pour celui qui endosserait la responsabilité du rôle de Tony Manero, si fortement marqué par la formidable performance chorégraphique de John Travolta.


C’est la troupe des danseurs et danseuses qui a ouvert le bal sur un des tubes des Bee Gees interprété en direct par un trio. Tout de suite, le ton était donné : harmonie des voix, arrangements efficaces, beauté des costumes, qualité époustouflante de danseurs et danseuses toniques et sensuels… On était dans l’ambiance, au cœur de Brooklyn, autour de la piste de danse de l’Odyssée 2001…
Puis a surgi Fauve Hautot. On ne la présente plus. Sa joie de danser et sa grande expérience lui permettent les plus parfaites évolutions. Il ne manquait plus que son partenaire pour que le couple mythique du film soit reformé.
On n’a pas été déçu ! Dès son apparition, Nicolas Archambault, viril à souhait, a fait l’unanimité. D’abord parmi la gent féminine bien sûr. Mais toutes les personnes des trois sexes sont tombées sous le charme.



Les extraits qui nous ont été donnés à voir et à entendre sont déjà plus qu’une promesse. Ils préfigurent un show d’une esthétique et d’une qualité rares. A l’issue de la représentation, il suffisait de voir les sourires de plaisir pour traduire la satisfaction. Ce spectacle est tellement généreux et stimulant qu’il va nous faire grand bien dans une époque où, plus que jamais, l’esprit de fête, doit être préservé. Cette comédie musicale va nous offrir, j’en suis convaincu, deux heures d’évasion, d’émerveillement, de partage et de bonheur.

mercredi 16 décembre 2015

Madiba, le Musical

Le Comédia
4, boulevard de Strasbourg
75010 Paris
Tel : 01 42 38 22 22
Métro : Strasbourg Saint-Denis

A partir du 21 janvier 2016

Spectacle musical de Jean-Pierre Hadida et Alicia Sébrien
Mis en scène par Pierre-Yves Duchesne
Chorégraphies de Johan Nus
Lumières et scénographie de Sébastien Lanque
Direction vocale de Stéphane Métro
Direction musicale de Kevin Jubert
Avec James Noah (Nelson Mandela), Juliette Behar (Helena Van Leden), Manu Vince (William Xulu), Jean-Luc Guizonne (Sam Onatou), Falone Tayoung (Sandy Xulu), Roland Karl (Peter Van Leden), Lunik (Le narrateur)…

Présentation : Jamais un homme n’a été aussi présent pendant son absence. Nelson Mandela est resté 27 ans prisonnier, isolé, loin des siens mais si proche de la cause qu’il défendait…
Pour lui rendre hommage, ce spectacle musical retrace l’histoire d’amour, au départ impossible, de deux êtres qui, dans la lumière de Mandela, vont combattre pour leurs idéaux…
Leur histoire va s’inscrire dans une des plus belles pages de l’humanité.

Mon avis : Le 14 décembre a été présenté sur la scène du Comédia un show case destiné à annoncer la prochaine programmation dans cette salle (21 janvier 2016) du spectacle musical Madiba.
A l’issue des speechs liminaires de ses auteurs, Jean-Pierre Hadida (Livret et musiques), Alicia Sébrien (Livret) et de son metteur en scène, le sémillant Pierre-Yves Duchesne, la troupe, présente en son entier, nous a dévoilé quelques chansons et tableaux extraits de ce spectacle.


On ne pouvait rêver meilleure entrée en matière que l’interprétation en zoulou de l’hymne national d’Afrique du Sud, Nkosi Sikelel’iAfrika. On est tout de suite dans l’ambiance. Une ambiance aussi recueillie que fervente et pleine de dignité… Puis Lunik, le narrateur de cette histoire divisée en trois époques principales, slameur et rappeur, est venu scander ses mots de révolte que des danseurs rythmaient en frappant des chaises sur le sol. Effets sonore et visuel garantis !

Ensuite, nous avons découvert Soweto, une superbe chanson magnifiée par une chorégraphie particulièrement athlétique. Et le show s’est clôturé avec un de ses titres majeurs, Freedom (Madiba), une chanson qui mélange très harmonieusement le gospel et le rap… Un sans faute !


En toute objectivité, je pressens que Madiba, le Musical, va être un grand et beau spectacle. Tous les ingrédients sont réunis pour que cette comédie musicale soit un succès : jolies mélodies, rythmes variés, chants tribaux et modernes, chorégraphies originales, costumes chatoyants, héros charismatiques. En fait, pour synthétiser, vous allez assister à une sorte de Roméo et Juliette à la sauce métissée. Mais un Roméo et Juliette qui, légitimé et adoubé par la figure tutélaire de Nelson « Madiba » Mandela, un des plus grands hommes du vingtième siècle, a toutes les chances de connaître une happy end.
Enfin, un petit mot pour souligner l’inventivité des décors : ce seront des dessins qui prendront naissance et couleurs au fur et à mesure de l’action. Ça, c’est du jamais vu… C’est une idée ingénieuse pour illustrer à la fois naïvement et artistiquement la beauté et la variété de cette « nation arc-en-ciel ».


Gilbert « Critikator » Jouin

mardi 4 novembre 2014

Zaz "Paris"

Hier soir, sous l’égide de Radio Bleu, Zaz a donné un mini-concert privé au 22ème étage de la Maison de la Radio. Une vue sur les toits de Paris à 360° degrés servait de cadre idéal pour la présentation de son nouvel album, tout simplement intitulé « Paris ». Entourée de sept excellents musiciens, la jeune femme, avec sa générosité, sa fougue et sa joie de vivre naturelles, a interprété cinq chansons, quatre figurant sur ce troisième opus (Sous le ciel de Paris, La complainte de la Butte, La Parisienne et Paris sera toujours Paris) puis, en guise de rappel, Comme ci, comme ça, un des titres phare de son CD précédent, Recto Verso.


Zaz, qui avait pourtant songé à prendre une année sabbatique, n’a pas résisté à l’idée de reprendre quelques unes des chansons rendant hommage à la capitale. Dans cet album, qui sortira le 10 novembre, et sur lequel je reviendrai en détail, figurent treize titres, dont bien sûr les quatre qu’elle nous a dévoilés la nuit dernière dans ce décor idyllique malgré la pluie. Lorsqu’on détaille le sommaire de ce nouvel album, on ne peut que se sentir alléché.

Trois chansons sont orchestrées par le mythique arrangeur aux 27 Grammy Awards, celui-là même qui a posé son empreinte sur Thriller et Beat It de Michael Jackson, Quincy Jones (81 ans) : Champs Elysées, I Love Paris – J’aime Paris, J’aime Paris au mois de mai.
En outre, Zaz s’est offert trois somptueux duos :
-          I Love Paris - J’aime Paris, avec la prodige de 20 ans, Nikki Yanofsky.
-          La romance de Paris, avec Thomas Dutronc.
-          J’aime Paris au mois de mai, avec le prodige de… 90 ans, Charles Aznavour.


Fidèle à elle-même, Zaz ne fait jamais les choses à moitié. Devant les quelques dizaines d’invités, elle s’est donnée à fond avec un grand sourire et sa gestuelle si particulière. Sa complicité avec ses musiciens n’était pas feinte, elle était totale. Et la Tour Eiffel qui se dressait ) droite de la scène improvisée n’a pas pu s’empêcher de scintiller à l’unisson de la chanteuse, nous permettant de vivre un moment privilégié plein de romantisme, de swing et de poésie.

Zaz, une étoile de plus dans la Ville Lumière…