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lundi 25 avril 2016

Joséphine, ange gardien "Je ne vous oublierai jamais"

TF1
Diffusion le lundi 25 avril à 20 h 55

Comédie dramatique de Stephan Kopecky
Avec Mimie Mathy (Joséphine), Alain Doutey (Gaston Maleval), Emma Colberti (Anne Maleval), Fabrice Deville (Cyril), Franck Monsigny (Paul Maleval), Eythan Solomon (Mathis), Jean-Marie Lhomme (Le colosse / Kevin)…

L’histoire : Joséphine apparaît au beau milieu d’un spectacle médiéval, à Provins. Sa cliente est Anne Maleval, la costumière. L’ange gardien comprend vite que la vie de celle-ci est entièrement vouée au bien-être de son père Gaston, veuf et atteint de la maladie d’Alzheimer. Par ailleurs, Joséphine rencontre un voisin, Mathis, qui ne parle plus depuis trois mois. Son père, Cyril, ne sait plus quoi faire…


Rencontre avec Mimie Mathy, Alain Doutey et Emma Colberti qui m’ont accordé un entretien autour de ce 79ème épisode…








lundi 4 janvier 2016

Le chapeau de Mitterrand

France 2
Une comédie réalisée par Robin Davis
D’après le roman d’Antoine Laurain
Musique composée par Vladimir Cosma
Avec Frédéric Diefenthal (Daniel Mercier), Frédérique Bel (Fanny Marquant), Roland Giraud (Oierre Aslan), Michel Leeb (Bernard Lavallière), Laurent Claret (François Mitterrand), Gaëlle Bona (Veronique Mercier), Anne Jacquemin (Esther Kerwitcz), Marie-Armelle Deguy (Charlotte Lavallière), Milo Clary (Jérôme Mercier)…

Diffusion le 6 janvier 2016 à 20 h 55

L’histoire : Un soir de 1986, Daniel Mercier, comptable désavoué par son chef, décide de s’offrir une petite folie en allant déguster dans une célèbre brasserie un plateau royal de fruits de mer… Ô surprise, viennent s’installer à la table d’à-côté, le Président de la République en personne accompagné de deux amis. En partant, Mitterrand oublie son feutre noir. Mercier s’en empare et s’amuse à le coiffer. Ce chapeau va alors bouleverser sa vie…

Mon avis : Pour profiter pleinement de ce téléfilm, il faut le recevoir avec son âme d’enfant. Cette fable au ton léger et souriant aurait pu (dû ?) être programmée durant les fêtes de fin d’année tant elle s’apparente à un conte de Noël. Même si Noël n’a rien à y voir… Esprits uniquement cartésiens s’abstenir. Ici, nous nageons en pleine fantaisie. Il suffit donc d’en accepter le postulat de départ et de se laisser porter par les tribulations rocambolesques des porteurs successifs de cet étrange couvre-chef.
Un couvre-chef qui n’a d’ailleurs jamais autant justifié ce nom puisqu’il coiffait le crâne du chef de l’Etat, François Mitterrand. Or, si le Président de la République possède le Pouvoir, son chapeau, lui, a « des » pouvoirs… Par exemple, il libère la parole de celui qui le porte, il lui donne de l’assurance, il l’humanise aussi, il le rend joyeux, aimable, altruiste et généreux… Bref, c’est un chapeau porte-bonheur ; un chapeausitif, quoi !


On peut concevoir Le Chapeau de Mitterrand comme un film à sketches puisqu’il va coiffer successivement quatre personnes et métamorphoser le cours de leur vie. Les influences du fameux galurin vont ainsi s’exercer dans différents domaines : professionnel, amoureux, social. Et il est particulièrement réjouissant d’assister également à ses effets collatéraux auprès de l’entourage des heureux propriétaires.
Cette comédie, qui n’a pour prétention que de nous distraire, est remarquablement servie par des comédiens qui jouent le jeu à fond. Frédéric Diefenthal, Frédérique Bel, Roland Giraud et Michel Leeb, les quatre « chapeautés », s’en donnent d’autant plus à cœur joie qu’ils ont toute une palette de sentiments et de situations à interpréter. On les voit franchement s’amuser en s’appropriant chacun un rôle qui n’a rien de réaliste. Ce n’est que du jeu… J’ai également beaucoup apprécié la composition pleine de naturel d’Anne Jacquemin dans le personnage d’Esther et sa façon de distiller juste ce qu’il faut d’émotion.

Sinon, j’ai trouvé réjouissant qu’un chapeau vive quelques unes de ses péripéties dans le Parc lyonnais de La Tête d’Or. Un chapeau de Président, ça ne peut que s’accorder avec une Tête d’Or… Quel clin d’œil !
Et puis, à un moment, mon humeur devant ce téléfilm étant à la légèreté, je me suis surpris à entendre resurgir du fin fond de ma mémoire le refrain d’une vieille chanson de Guy Béart :
C’est le plus beau jour de ma vie
J’ai retrouvé mon chapeau
Dernier étage de ma coquetterie
C’est le soulier de mon cerveau…

Si ça, ce n’est pas du subliminal… Qu’en penseraient Daniel Mercier et François Mitterrand ?

samedi 19 décembre 2015

Une nuit au Grévin

France 5
Diffusions :
-          Dimanche 20 décembre à 22 h 35
-          Dimanche 27 décembre à 15 h 35

Un documentaire-fiction réalisé par Patrice Leconte
Directeur de la photographie : Jean-Marie Dreujou
Ingénieur du son : Paul Lainé
Monteuse : Joëlle Hache
Avec Albert Delpy (le quidam), Talid Ariss (Thomas), Charles Berling (le narrateur)

L’histoire : Afin de découvrir les secrets du Grévin, le jeune Thomas décide de se laisser enfermer, l’espace d’une nuit, dans le célèbre musée…

Mon avis : En tournant ce film - car c’est autant un film qu’un documentaire -, Patrice Leconte a réalisé un rêve d’enfant : jouer au passager clandestin le temps d’une nuit pour s’offrir un voyage onirique dans le temple des célébrités, de l’Histoire et de la magie, le Grévin. Ce n’est pas Leconte des mille et une nuits, mais celui d’une seule nuit, une nuit fantasmagorique, mystérieuse, étrange, mais également pleine de jolies surprises et, surtout, formidablement instructive.


Thomas, 11 ans, qui incarne Patrice Leconte enfant, se laisse enfermer un soir dans le musée. Il a toute une nuit devant lui pour en découvrir les arcanes. Mais le Grévin n’est pas un endroit comme un autre. On peut y faire des rencontres inattendues, mais toujours bienveillantes. Bien sûr, il ne faut pas se faire surprendre par une ronde. Si vous dégagez des ondes positives, alors toutes les folies sont permises. D’aimables fantômes peuvent vous tenir compagnie un instant, le Palais des Mirages s’anime soudain rien que pour vous, l’Académie du Grévin vous invite à sa table pour vous faire participer à la sélection des prochaines personnalités, les différents ateliers vous livrent tous les secrets de fabrication des fameuses statues de cire, et vous aurez même le rare privilège d’assister aux séances de pose de quelques personnalités…


Cette « fiction documentarisante » a tous les ingrédients pour séduire le plus grand nombre. D’abord, on a tous un peu fantasmé sur l’interdit que brave le jeune Patrice/Thomas. Ce qu’il va vivre l’espace d’une nuit est à la fois une aventure et un apprentissage. On y répond à toutes les questions que l’on peut se poser sur le Grévin. On s’aperçoit que ce musée est une énorme machine aux nombreux rouages ; mais aussi que cette usine à rêves fait appel à un formidable investissement humain. Il y a ceux qui pensent et qui projettent et ceux qui réalisent. Tous ces maillons sont interdépendants les uns des autres.


Servi par des images particulièrement soignées, étayé par de rares documents d’archives, ce film est une superbe vitrine pour le Grévin. Lorsqu’il se termine, on n’a qu’une envie : courir sur les Grands Boulevards, au numéro 10 du boulevard Montmartre, pour s’offrir un petit voyage enchanteur avec un regard et une âme d’enfant.


Gilbert « Critikator » Jouin