samedi 18 juillet 2009
La Villa Thaï
La Villa Thaï
8bis, rue Sedaine
75011 Paris
Tel : 01 48 07 02 02
http://www.lavillathai.com
Métro : Bréguet-Sabin
Ma note : 10/10
Mon avis : Que dis-je, « mon avis » ? Je devrais plutôt parler d’expérience. Car c’en est une particulièrement intense qu’il m’a été donné de vivre un peu par hasard.
J’ai connu l’extase ! J’ai effectué un séjour enchanteur au nirvana… Une heure d’un voluptueux bien-être. Tout cela grâce aux mains expertes d’une discrète et très professionnelle masseuse thaï.
Je n’ai aucun scrupule à en dire le plus grand bien pour la bonne raison que je n’ai aucun intérêt dans l’affaire, ni relationnel, ni financier. J’ai tout simplement envie d’en faire profiter le plus grand nombre. De même que je m’engage le plus honnêtement possible dans la critique d’un spectacle, de même je ne puis que tresser des louanges pour cet endroit de rêve…
Jusqu’à présent, je n’avais jamais goûté au plaisir du massage thaï. J’en avais beaucoup entendu parler, mais je n’avais pas encore eu l’occasion de franchir le pas. C’était toutefois inscrit en moi dans le rayon fantasmes. Et enfin, le 17 juillet 2009, j’ai été à dix doigts du bonheur. N’y connaissant rien, la dame de l’accueil a choisi pour moi. Ce serait le massage à l’huile…
J’étais plutôt intimidé et gêné aux entournures quand une jeune Asiatique est venue m’accueillir un peu cérémonieusement, me priant d’échanger mes vêtements contre un peignoir fort seyant et confortable et un mini-slip jetable. Mini-slip qui vaut plus par son côté pratique et hygiénique que par son élégance. Je ne me suis effectivement pas attardé sur l’image que me renvoyait le miroir de ma cabine. Tarzoon, la honte de la jungle… Grand moment d’humilité ! Mais la suite allait bien vite me faire oublier l’aspect furtivement ridicule de la scène.
A peine la jeune femme eût-elle posé ses mains sur moi qu’il n’y a eu plus qu’une chose à faire : fermer les yeux et profiter. Et essayer de s’interdire de ronronner de contentement.
La première demi-heure, on la passe à plat ventre. De l’extrémité des orteils aux deltoïdes, le moindre centimètre carré est exploré, malaxé, caressé, trituré, par des mains aussi fermes que douces. Il faut surtout s’abandonner avec une confiance aveugle (ce qui est d’autant plus facile les yeux fermés). La masseuse a l’art de titiller des endroits qui semblaient bloqués ou congestionnés depuis des lustres. Sous l’effet d’une secousse un peu plus appuyée, on entend les vertèbres craquer d’aise. On se sent se dédoubler, notre corps nous devient étranger ; on se fait le témoin de cette délicieuse torture. Quant au massage des pieds, c’est un très grand moment de sensations inconnues et agréables. Situation rare : le cerveau devient jaloux de ce dont le corps profite. Mais ce ressentiment s’évapore très vite grâce aux informations de plaisir pur qui envahissent un cortex soudain plongé à son tour dans une délectation lascive (Oui, je sais, je fais ma lascive à la main… La main de masseuse… Vous avez compris le massage codé ?). Bref, je me sentais merveilleusement bien. Et, en plus, ça sent bon.
La deuxième mi-temps est consacrée au recto. Les pieds prennent encore une fois le leur. Puis c’est au tour des mains et de chaque doigt de se faire papouiller et étirer. Ensuite ce sont les bras qui sont palpés avec station un peu plus longue sur les terminaisons nerveuses. On a l’impression que toutes nos scories s’auto détruisent pour laisser la place à des cellules régénérées. C’est une transfusion de printemps dans un corps à l’automne (je parle du mien, bien sûr). Enfin, la jeune femme, à genou derrière moi, propose la spécialité du chef. C’est-à-dire qu’elle n’en fait qu’à ma tête. Tout le crâne y passe, puis le visage, de la nuque aux sourcils, en passant par le menton et les ailes du nez. Partout… Que du bonheur !
L’opération se passe dans le silence le plus total. La mélodieuse musiquette d’ambiance n’étant interrompue de temps à autre que par un « ça va bien ? » exprimé avec un gentil sourire. Que voulez-vous répondre à ça ? Bien sûr que ça va bien. Formidablement bien même. On ne peut que remercier. On n’a aucune imagination pour trouver les mots qui traduisent notre bien-être. Alors on sourit, et on dit merci.
Sincèrement, je suis sorti enchanté de cette odyssée dans l’espace thaï, de ce voyage éthéré à la découverte de moi-même. J’étais dans ma bulle ; léger et détendu. Je savais désormais ce que voulait dire le terme « relaxé »… J’ai déjà hâte de retrouver ces sensations. Mais je vais me faire languir un peu, histoire de l’apprécier encore plus, ce fameux massage thaï…
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