mardi 29 septembre 2009

Le Petit Nicolas


Un film de Laurent Tirard
D’après l’œuvre de René Goscinny et Jean-Jacques Sempé
Avec : Valérie Lemercier (la maman), Kad Merad (le papa), Sandrine Kiberlain (la maîtresse), François-Xavier Demaison (Le Bouillon), Michel Duchaussoy (le Directeur), Daniel Prévost (M. Moucheboume), Michel Galabru (le Ministre), Anémone (Mlle Navarrin)… et les enfants : Maxime Godart (Nicolas), Vincent Claude (Alceste), Charles Vaillant (Geoffroy), Victor Carles (Clotaire), Benjamin Averty (Eudes), Germain Petit Damico (Rufus), Damien Ferdel (Agnan), Virgile Tirard (Joachim)

Ma note : 8,5/10

L’histoire : Nicolas mène une existence paisible. Il a des parents qui l’aiment, une bande de chouettes copains avec lesquels il s’amuse bien, et il n’a pas du tout envie que ça change…
Mais un jour, Nicolas surprend une conversation entre ses parents qui lui laisse penser que sa mère est enceinte. Il panique alors, et imagine le pire : bientôt le petit frère sera là, qui prendra tellement de place que ses parents ne s’occuperont plus de lui, et qu’ils finiront même par l’abandonner dans la forêt comme le Petit Poucet…

Mon avis : Pour moi, ce film est une totale réussite, un bonheur intégral. J’ai lu et entendu ça et là quelques réserves, dont une des plus émises était que ce film ressemblait trop à l’œuvre originale, la chroniqueuse de la Matinale de Canal+ employant même le terme de « copié-collé »…
Et bien, moi, c’est ce qui m’a plu, justement, cette fidélité assumée avec le modèle.

D’abord, il ne faut pas manquer le début. C’est un bonheur de pré-générique avec de savoureux commentaires en voix off… Puis vient le générique lui-même, animé par des dessins signés Sempé. Il est important ce générique car on y retrouve avec délices tout les personnages des ouvrages. Déjà, on a envie de les relire…
Et puis vient le film lui-même. Et là, chapeau aux trois personnes en charge du casting qui ont réalisé là ce que l’on pouvait taxer de mission impossible : dénicher des gamins qui correspondent aussi parfaitement à ceux nés sous le crayon de Sempé. Agnan, le fayot qui zozote, Clotaire, le cancre, et tous les copains formant la garde rapprochée du Petit Nicolas sont absolument conformes. Leurs conversations, aussi, et le rendu de leur imaginaire sont particulièrement drôles ; et là, on sent la patte d’Alain Chabat et son imparable savoir faire dans ce domaine.
Le film est truffé de gags et agrémenté de clins d’œil espiègles du côté des Choristes ou d’Astérix.
Valérie Lemercier et Kad Merad forment un couple qui fonctionne formidablement. A noter le grand numéro de Valérie lors de la réception du patron de son mari (Daniel Prévost) et de son épouse. Anémone se livre également à une prestation complètement hilarante.
Quant au gamin qui joue Nicolas, il est dedans du début à la fin. Avec son regard bleu tour à tour candide, coquin ou éploré, son petit sourire en coin, il est profondément attachant.

Inutile de s’appesantir plus sur ce film. Il nous permet de passer un moment très doux et très plaisant au cœur de ces années 60, pleines de légèreté et d’insouciance agréablement reconstituées. On aimerait que ça ne s’arrête pas tant on est sous le charme. N’en déplaise à quelques atrabilaires un tantinet spécieux qui ont perdu leur âme d’enfant, ce film familial et intergénérationnel va faire un véritable carton.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

aller le voir il super drole et cool