Editions
Riveneuve / Archimbaud
18
€
Sortie le 23 mars 2019
Une
fois n’est pas coutume, je m’autorise sans vergogne à me livrer à une
« auto-critique » pour évoquer la sortie de mon 21ème
livre, Le Graal des Humoristes.
Surnommée
à juste titre « La plus petite des grandes salles parisiennes », le
Point Virgule a ouvert ses portes le 24 avril 1978. Ce local, qui était
auparavant une menuiserie, a alors fait feu de tout bois en offrant ses
planches aux humoristes en herbe. 40 ans plus tard, l’endroit est devenu
mythique et son nom, un véritable label.
J’ai
embrassé le métier de journaliste en 1986. Très vite, pour l’humoureux transi
que je suis, le Point Virgule est devenu un de mes lieux de prédilection. Epoque
bénie, car j’ai ainsi pu y assister aux tout débuts de Jean-Marie Bigard,
Pierre Palmade, Chantal Ladesou, Jean-Jacques Devaux, Collier de Nouilles, Christophe
Alévêque, Patrick Adler, Mathieu Madénian… J’ai été invité par Eddie Barclay à
la toute première représentation d’Elie Kakou ; j’ai été témoin du premier
show case de Panayotis… Je les ai toutes et tous interviewés. De jolies et
durables relations humaines se sont forgées. J’ai eu le temps de connaître et
d’apprécier Christian Varini, l’ange-gardien du lieu. J’ai même écrit des
parodies pour Patrick Adler.
Et,
comme tout le monde, je me retrouvais de l’autre côté de la rue Sainte-Croix de
la Bretonnerie au Rendez-vous des Amis
où Madame David nous accueillait avec une bienveillance toute maternelle.
Je
nourris donc une tendresse toute particulière pour cette petite serre dont le
terreau ô combien fertile a permis l’éclosion de la fine fleur du rire et au
blé en herbe de germer en épis… phénomènes.
Ces
40 ans d’existence ont entraîné 40 entretiens. Je n’ai rencontré que de
l’enthousiasme de la part de tous ceux qui ont été appelés à raconter leur
relation avec ce théâtre, une relation qui s’apparente en fait à une très
intense histoire d’amour. Ce livre est constitué de tranches de vie. Il décrit
des parcours tant humains qu’artistiques.
S’il
n’est question que de passion tout au long de cet ouvrage, il s’en dégage aussi
une kyrielle de beaux sentiments comme la fraternité, l’humilité, le désintéressement ;
et il fourmille d’anecdotes drôles et émouvantes.
En
conclusion, le fil rouge qui relie ces 200 pages du Graal des Humoristes, c’est sa profonde humanité.
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