jeudi 26 janvier 2012
Simpatico
Théâtre Marigny
Carré Marigny
75008 Paris
Tel : 0 892 222 333
Métro ; Champs-Elysées Clémenceau
Une pièce de Sam Sheppard
Adaptée apr Didier Long et Séverine Vincent
Mise en scène par Didier Long
Décors de Jean-Michel Adam
Lumières de Laurent Béal
Costumes de Jean-Daniel Vuillermoz
Musique de François Peyrony
Avec Emma de Caunes (Cécilia), Jean-Claude Dauphin (Sims), Claire Nebout (Rosie), Serge Riaboukine (Carter), Vincent Winterhalter (Vinnie)
L’histoire : Entre Vinnie et Carter la tension est palpable. Amis d’enfance et complices dans une arnaque aux courses hippiques il y a quinze ans, ils affrontent aujourd’hui les fantômes du passé. Quelle place occupe Cécilia dans ce duel aux contours énigmatiques ? Qu’en est-il des mensonges et de la vérité ? Leur confrontation rend aux relations humaines leur dimension complexe et mystérieuse. Un thriller psychologique haletant, à la construction implacable, jusqu’au dénouement…
Mon avis : Simpatico ? Un titre énigmatique dont le secret ne sera guère levé au cours du déroulement de la pièce… Bon, à part ça ? Et bien, je suis un tantinet ennuyé pour exprimer mon ressenti… Le générique est magnifique et, sur le plan strict du jeu, les comédiens sont largement au rendez-vous. Chacun d’eux effectue une prestation irréprochable. Dans ce que l’on demande à leurs personnages, ils sont complètement dedans. Le gros problème – et ce n’est pas de leur faute – c’est que la pièce qu’ils ont à interpréter est affreusement nébuleuse et horriblement bavarde. Mon principal reproche est son traitement trop « américain ». Nous sommes très étrangers à l’univers qui nous est exposé et, plus particulièrement, au monde des courses hippiques tel qu’il est vécu outre-Atlantique.
Simpatico est annoncé comme « un thriller psychologique haletant »… Thriller, certes, psychologique, c’est indéniable, mais on n’halète pas du tout. On a en permanence l’impression d’être en plein brouillard avec cette intrigue qui se dénoue insidieusement. Il faut dire que l’histoire est un peu tordue. Même si on accepte le postulat d’une vengeance dont le plat, quinze années s’étant écoulées, est passablement refroidi, on a du mal à en admettre le bien fondé ; et qu’elle provoque un tel tohu-bohu. Les intéressés lui donnent beaucoup plus d’importance que l’on en ressent. Et, en dépit de tout le mal qu’ils se donnent, il ne nous est pas facile de se laisser embarquer.
Les cinq profils psychologiques sont en revanche parfaitement dessinés… Vincent Winterhalter donne au personnage de Vinnie une réelle densité. C’est un grand malade. Fragile, buveur, coureur, menteur, intrigant, vénal, il fait néanmoins preuve d’un certain courage pour soulever le couvercle d’une boîte de Pandore enfouie depuis longtemps… Serge Riaboukine, comme d’habitude impressionnant de force et de violence contenue, apporte à Carter une saisissante densité physique. Mais sous ses allures de matamore, on découvre peu à peu qu’il est lui aussi très vulnérable… Jean-Claude Dauphin joue un type insondable qui semble revenu de tout, qui a tout analysé, et qui ne ressent aucune rancœur, aucune haine. Il n’y a aucune prise sur lui… Dans le rôle de Cécilia, Emma de Caunes campe à merveille une fille banale, tour à tour candide et maligne, mais très mystérieuse. On a du mal à cerner son implication dans le drame. Elle a des comportements imprévisibles. Manipulée ou manipulatrice, on ne sait pas trop… Quant à Claire Nebout, elle n’a qu’une scène, mais quelle scène ! Une scène digne de la Maggie d’Une chatte sur un toit brûlant. Elle joue les névrosées avec une justesse confondante. Elle sait nous communiquer son mal-être. Sa maîtrise est totale…
Enfin, à l’égal du talent des comédiens, il faut mettre en exergue l’ingéniosité du décor qui, par un habile jeu de glissements, nous permet de nous trouver tour à tour dans quatre endroits différents. C’est vraiment efficace.
Devant une telle addition de jugements positifs, voire enthousiastes pour ce qui concerne le jeu des acteurs, on est donc d’autant plus chagriné de ne pas s’être laissé emporter par une histoire par trop nébuleuse. Peut-être est-ce dû en partie à une adaptation trop littérale ? Mais force est de reconnaître que Sam Sheppard nous avait habitués à des scénarii bien plus captivants et à des pièces bien plus fortes.
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2 commentaires:
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