France 5
Diffusions :
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Dimanche 20 décembre à 22 h 35
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Dimanche 27 décembre à 15 h 35
Un documentaire-fiction réalisé
par Patrice Leconte
Directeur de la
photographie : Jean-Marie Dreujou
Ingénieur du son : Paul
Lainé
Monteuse : Joëlle Hache
Avec Albert Delpy (le quidam),
Talid Ariss (Thomas), Charles Berling (le narrateur)
L’histoire : Afin de découvrir les secrets du Grévin, le jeune
Thomas décide de se laisser enfermer, l’espace d’une nuit, dans le célèbre
musée…
Mon avis : En tournant ce film - car c’est autant un film
qu’un documentaire -, Patrice Leconte a réalisé un rêve d’enfant : jouer
au passager clandestin le temps d’une nuit pour s’offrir un voyage onirique
dans le temple des célébrités, de l’Histoire et de la magie, le Grévin. Ce
n’est pas Leconte des mille et une nuits, mais celui d’une seule nuit, une nuit
fantasmagorique, mystérieuse, étrange, mais également pleine de jolies
surprises et, surtout, formidablement instructive.
Thomas, 11 ans, qui incarne
Patrice Leconte enfant, se laisse enfermer un soir dans le musée. Il a toute
une nuit devant lui pour en découvrir les arcanes. Mais le Grévin n’est pas un
endroit comme un autre. On peut y faire des rencontres inattendues, mais toujours
bienveillantes. Bien sûr, il ne faut pas se faire surprendre par une ronde. Si
vous dégagez des ondes positives, alors toutes les folies sont permises.
D’aimables fantômes peuvent vous tenir compagnie un instant, le Palais des
Mirages s’anime soudain rien que pour vous, l’Académie du Grévin vous invite à
sa table pour vous faire participer à la sélection des prochaines personnalités,
les différents ateliers vous livrent tous les secrets de fabrication des
fameuses statues de cire, et vous aurez même le rare privilège d’assister aux
séances de pose de quelques personnalités…
Cette « fiction
documentarisante » a tous les ingrédients pour séduire le plus grand
nombre. D’abord, on a tous un peu fantasmé sur l’interdit que brave le jeune Patrice/Thomas.
Ce qu’il va vivre l’espace d’une nuit est à la fois une aventure et un
apprentissage. On y répond à toutes les questions que l’on peut se poser sur le
Grévin. On s’aperçoit que ce musée est une énorme machine aux nombreux rouages ;
mais aussi que cette usine à rêves fait appel à un formidable investissement
humain. Il y a ceux qui pensent et qui projettent et ceux qui réalisent. Tous
ces maillons sont interdépendants les uns des autres.
Servi par des images
particulièrement soignées, étayé par de rares documents d’archives, ce film est
une superbe vitrine pour le Grévin. Lorsqu’il se termine, on n’a qu’une envie :
courir sur les Grands Boulevards, au numéro 10 du boulevard Montmartre, pour s’offrir
un petit voyage enchanteur avec un regard et une âme d’enfant.
Gilbert « Critikator »
Jouin
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