Grévin
10,
boulevard Montmartre
75009
Paris
Tel :
01 47 70 85 05
Métro :
Grands Boulevards
Depuis
le début de l’année, le Grévin a fait peau neuve. Il s’est mis au goût du jour,
d’abord en modifiant totalement son parcours, et ensuite en misant sur la
modernité en jouant le jeu de l’animation, de la 3D, de la bande-son, de
l’interaction. Aujourd’hui la visite est participative. C’est-à-dire que, tout
au long du chemin, vous êtes amené à intégrer le décor, vous faites partie du
show.
Le
célèbre musée ne fait vraiment pas ses 137 ans ! Grâce à ce lifting
efficace, esthétique et intelligent, ses personnages, bien que toujours de
cire, ne sont plus figés.
La
visite commence par l’incontournable Palais des Mirages. On entre tout de suite
de plain-pied dans le monde de la magie. Le spectacle, à 360°, est féérique.
Grâce à un jeu de miroirs l’horizon est démultiplié à l’infini. Personnellement,
j’ai eu l’impression de me retrouver au cœur d’une mangrove. Le décor est
enchanteur, onirique. Les lumières kaléidoscopiques, la musique envoûtante, les
papillons qui volètent, la nature qui explose, tout contribue à nous émerveiller.
Lorsqu’on en sort, on est sur un petit nuage, un nuage qui va d’ailleurs nous
accompagner tout au long d’un parcours qui nous emmène se surprises en
ravissements.
En
toute logique, le tout premier personnage qui nous accueille n’est autre que la
personnalité préférée de Français, Omar Sy. Il nous invite à découvrir cet
écrin qu’est le Théâtre Grévin. Qui dit théâtre, dit artistes. Nous y sommes reçus
par Benoît Poelvoorde et, disséminés ça et là dans la salle, nous tombons en
présence d’autres stars de notre showbiz hexagonal dont je vous laisse le
plaisir de la découverte.
Eric Antoine. Photo : Sylvain Cambon |
Après
cette pérégrination tout au long de notre Histoire, nous réintégrons le monde
actuel. Au terme d’un couloir bordé des gigantesques tranches des livres de nos
plus grands auteurs qui constitue en quelque sorte la bibliothèque idéale, à
tout seigneur tout honneur, c’est Jules Verne lui-même qui nous introduit dans
le monde virtuel de la BD et du dessin animé… Titeuf s’efface et, soudain, on
se sent tout petit. C’est le double-mètre de Teddy Riner qui nous présente ses
camarades de jeu(x) dont une triplette de rêve composée de Messi, Ronaldo et
Mbappé…
Ronaldo, Messi, Mbappé. Photo : Sylvain Cambon |
C’est
donc la tête encore emplie de musique que l’on débouche dans cette galerie qui clôture
magistralement notre voyage pittoresque et fascinant : la magnifique Salle
des Colonnes. C’est le bouquet final de ce feu d’artifices qui nous a éclaboussés
de plaisir tout au long de notre périple. Inchangée depuis sa création en 1882,
décorée du sol au plafond, cette salle se distingue par son style baroque. C’est
dans ce décor hors du temps que nous attendent de nombreuses personnalités de
tous les domaines. C’est un endroit où l’on ne peut que s’attarder car on en
prend tellement plein les mirettes que l’on ne sait plus où donner de la tête.
Jules Verne. Photo : Sylvain Cambon |
Avec
ce judicieux coup de jeune, le Grévin n’appartient plus au passé. S’adressant
autant à notre Mémoire qu’à notre Présent, il est un temple d’aujourd’hui à la fois
distrayant, ludique, onirique et éducatif. Ses effigies de cire n’ont jamais
été aussi vivantes. Pour paraphraser Jules Verne, une visite au Grévin s’apparente
à un « Voyage extraordinaire »…
Gilbert
« Critikator » Jouin
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