mardi 16 février 2010

From Paris with love


Un film de Pierre Morel
Scénario de Luc Besson
Avec John Travolta (Charlie Wax), Jonathan Rhys-Meyers (James Reese), Kasia Smutniak (Caroline), Richard Durden (l’ambassadeur Bennington), Amber Rose Revah (Nicole), Chems Eddine Dahmani (Rashid), Mélissa Mars (la prostituée)…
Sortie le 17 février 2010

Ma note : 7/10

Synopsis : James Reese travaille comme assistant personnel de l’ambassadeur américain à Paris. Fort de cette position d’insider, il se voit parfois contacté par les Forces Spéciales, à qui il rend quelques menus services. Une vraie frustration pour lui qui se rêve en agent secret et qui ne demande qu’à sortir de l’ombre pour jouer les gros bras... Alors que se prépare un sommet international, le miracle arrive : on lui confie une vraie mission, et un vrai partenaire, Wax, qu’il récupère le jour même à l’aéroport. Mais pour James, la confrontation aux méthodes musclées de cet agent surentraîné ne sera pas de tout repos…

Mon avis : Il vaut mieux aimer les films d’action pour aller voir From Paris, with love… Si vous êtes un fan de castagne, de coups de feu, de courses-poursuite, vous allez être dans votre élément. C’est simple, on l’impression d’être dans un immense jeu vidéo dans lequel le héros, intouchable et indestructible, dégomme et estourbit tout ce qui bouge…
C’est sûr, dit comme ça, ça peut faire peur. Mais l’habileté de ce fil d’action réside dans un scénario qui semble presque tout du long cousu de gros fil blanc et puis qui se révèle finalement assez retors. Et puis la violence y est tellement énorme qu’on finit par se marrer. Luc Besson et Pierre Morel ont saupoudré ce long métrage d’une bonne dose d’humour, tant dans les situations que dans les dialogues.
James Reese (Rhys-Meyers) joue un jeune fonctionnaire très ambitieux. Il rêve de devenir agent secret et il est prêt à tout pour cela. Tant qu’il s’agit de changer les plaques d’une voiture ou de faire des repérages, il trouve ça sympa, même si c’est un peu frustrant. Alors, quand on lui propose de faire équipe avec un des cadors des Forces Spéciales, il est emballé. Mais il va beaucoup moins rigoler quand une armada de méchants va essayer de leur faire la peau. En plus, il n’est pas encore habitué aux méthodes on ne peut plus radicales de son nouveau partenaire. Pour lui qui n’a jamais tué quelqu’un de sa vie, il y a un pas pratiquement impossible à franchir. Ils n’ont pas la même culture ni la même formation.
C’est aussi cette opposition de deux styles de comportements qui donne tout son sel au film. Pourtant, il essaie bien de jouer les durs et de donner l’impression qu’il se maîtrise. Mais devant la froide efficacité et le détachement de Charlie Wax (Travolta), il fait un peu petit garçon. C’est le jeu classique des tandems au cinéma.
Travolta s’amuse comme un petit fou dans ce jeu de massacre ultraviolent. Il est en permanence dans le second degré. Heureusement d’ailleurs, sinon il n’y aurait pas de film, rien qu’une succession de bourre-pif et de fusillades.
C’est très spectaculaire, il n’y a pas une seconde de répit, Paris est joliment filmé et on ne se lasse pas devant le charme que dégage la fort belle et très séduisante Kasia Smutniak.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci pour cette "critique"!!!!
Mon dieu c est tellement vrai!!!!
On adore Vero Dicaire et on souhaite de tout coeur la voir en Tournée en France et ailleurs!!!!!!