mardi 17 mai 2011
Les Fatals Picards
En tournée jusqu’au 15 décembre
A l’Olympia le 10 juin
Branchés sur le courant alternatif
Plus Fatals que Picards, Jean-Marc, Laurent, Paul et Yves, reportent sur les routes pour présenter le Coming Out Tour, du nom de leur excellent dernier album. Avec leur énergie débridée, leur musique rock mâtinée de reggae et leurs textes chargés d’ironie et d’impertinence, ces iconoclastes joviaux nous offrent sur scène un grand moment roboratif de partage et de fantaisie.
Qui dit nouvel album, dit tournée pour le présenter…
Forcément. D’autant que nous sommes avant tout un groupe de scène. On vit pour et par la scène. On s’attaque à une grosse tournée d’une centaine de dates cette année et plus encore l’année prochaine.
Présentez-nous Coming out…
C’est le sixième album studio des Fatals, mais c’est le deuxième que nous réalisons tous les quatre. Il est dans la même ligne directrice que les autres, mais un peu plus diversifié, un peu plus éclectique, un peu plus rock. Tout en restant engagés, il comprend aussi moins de chansons politiques. Quand nous devons sortir un nouvel album, on se comporte un peu comme des mauvais élèves, on attend la dernière minute. On aime bien être dans l’urgence, c’est notre façon de travailler… Coming Out est sans doute l’album qui ressemble le plus aux Fatals Picards sur scène.
Avez-vous prévu quelque chose de particulier pour l’Olympia ?
En tournée, nous ne sommes que tous les quatre. Mais pour certaines dates, comme l’Olympia, on aime faire appel à des musiciens additionnels pour se faire plaisir. Il y aura trois cuivres, quatre cordes et une accordéoniste, des gens qui ont participé à l’enregistrement du disque.
Comment définissez-vous votre univers ?
Nous revendiquons une filiation avec des groupes alternatifs comme la Mano Negra, les Ludwig Von 88, Noir Désir… Ils ont changé l’histoire de la musique française. C’est de là qu’on vient. Aujourd’hui, le rock est assez aseptisé. Pour nous, la tragédie de Vilnius a tué le rock français. En perdant Bertrand Cantat, ce mec tellement crédible et tellement charismatique, on a perdu une icône et un porte-drapeau… Mais nous ne négligeons pas non plus l’influence de mecs comme Brassens et Renaud… Notre constante à nous, c’est d’aborder les faits de société avec humour. Si une chanson ne nous fait pas marrer, on ne la garde pas. Et on n’a pas peur d’être parfois trash, voire débilos.
Qu’avez-vous comme loisirs en commun ?
L’apéro, qui reste notre activité principale, la bouffe… On aime bien se taper un petit foot, une baignade, une partie de pêche… Le reste de l’année, entre la famille et les potes, on n’a pas trop le temps de se voir. On se rattrape quand on est en tournée.
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