Théâtre Fontaine
10 ? rue Pierre Fontaine
75009 Paris
Tel : 01 48 74 74 40
Métro : Blanche / Saint-Georges / Pigalle
Une pièce de Didier Kaminka
Mise en scène par Arthur Jugnot
Décor de Charlie Mangel
Costumes de Pauline Gallot
Lumières de Madjid Hakimi
Musiques de Paulo Goude
Avec Guillaume Bouchède, Mikaël
Chirinian, Philippe Beglia, Christopher Bayemi, Clément Naslin, Flavie Péan,
Ariane Mourier ou Gaëlle Lebert, Yannick Mazzili ou Boris Soulages
L’histoire : Inspirés par une série de braquages
particulièrement réussis, Sam et Paul, deux jeunes chômeurs colocataires, y
voient la solution idéale pour se faire de l’argent facile.
Ils décident de se lancer dans la
préparation de leur premier casse, mais leur plan ne se déroule pas comme prévu…
Mon avis : Je pense qu’une pièce comme Pour 100 briques t’as plus rien, même si on y ajoute « maintenant »
aurait dû rester dans le noble placard des comédies culte des années 80 et
conservée avec soin dans la naphtaline… Le film d’Edouard Molinaro, de 1982, avec
sa distribution haut de gamme, était très réussi. Il était adapté de la pièce de
Didier Kaminka créée en 1976.
Personnellement, je me serais
contenté du bon souvenir que m’a laissé ce film. Le problème avec cette reprise
de « maintenant » au théâtre, c’est que quarante ans se sont écoulés.
L’humour bon enfant de l’époque, n’est plus celui d’aujourd’hui. J’ai trouvé l’écriture
vraiment démodée, un peu simpliste, avec des jeux de mots faciles… Pourtant, l’idée
de cette pièce est excellente. Deux bras cassé qui commettent un hold-up et qui
sont victimes du syndrome de Stockholm à l’envers, il fallait y penser. Les voir
tomber en empathie avec leurs otages et décider de partager le butin avec eux
est en effet un superbe sujet de comédie.
Ils ont fait de leur mieux avec
ce qu’ils avaient, c'est-à-dire, un texte qui a beaucoup vieilli. On sourit de
temps à autre, on trouve les acteurs sympathiques, mais ça ne suffit plus. En
quarante ans, l’humour a considérablement évolué. Coluche, Desproges, les
Inconnus, les Nuls et bien d’autres sont passés par là.
En conclusion, en dépit d’une
bonne mise en scène et de la belle énergie des comédiens, ces 100 briques de
1976 ont été gravement dévaluées avec l’arrivée de l’euro. Il reste une pièce
bon enfant, mais ce n’est sans doute pas suffisant.
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