Le Dôme de Paris / Palais
des Sports
34, boulevard Victor
75015 Paris
Tel : 01 48 28 40 10
Métro : Porte de Versailles
Seul en scène écrit et interprété
par Franck Dubosc
Présentation : « A 50 balais, le plus dur c’est que t’es
vieux pour les jeunes, et t’es un jeune pour les vieux ; t’es fifty-fifty…
Mi-figue, mi-raisin… Sec, pour le coup ».
A la fois éternel séducteur aux
yeux couleur océan et jeune papa poule attendri par ses deux petits
super-héros, Franck Dubosc nous livre un nouveau spectacle d’une sincérité
totale et d’une drôlerie imparable. « J’ai 50 ans et j’aime ça ! »…
Mon avis : Franck Dubosc assume. Il assume tout : son
âge, ses cheveux de plus en plus envahis par le sel au détriment du poivre, ses
petits ennuis physiques, les « engueulades » dans son couple «
à cause des gosses », sa gestion de la notoriété… Elégant, silhouette affûtée,
excellente forme physique attestée par quelques pas de danse, à peine est-il
sur scène qu’il nous annonce la couleur : Fifty Fifty est « un spectacle sans tabou ». Il va tout
nous confier, sans concession, quitte à se montrer parfois un peu « trash ».
Sur le plan comptable, les années
en « 9 » constituent des chiffres symboliques pour Franck Dubosc. Il
a commencé à la télévision, dans Temps X
au côté des frères Bogdanoff en 1979. Il a présenté son premier one man show, J’ vous ai pas raconté ?, au
Splendid en 1999. Il s’est marié en 2009. Et le revoici en 2019 avec son
cinquième seul en scène… Après quarante ans de carrière dont vingt consacrés au
one man show (un nouveau spectacle tous les 4-5 ans), il a donc décidé de faire
un point à mi-parcours. D’où Fifty Fifty.
Excellente idée que de procéder,
à 50 balais (voire un peu plus), à un check-up artistique. Aussi, comme annoncé,
Franck Dubosc nous parle franchement, sincèrement, cash. Et il ne fait pas les
choses à moitié. Refermée la parenthèse « A l’état sauvage ». Age
oblige, avec entre autres ses obligations parentales, il est rentré dans le
rang.
Ni jeune, ni vieux, il apprécie
cet entre-deux. Il s’y sent bien… Avec sa façon unique de raconter, il nous
ouvre les portes de son intimité. Ce que j’aime chez lui, c’est qu’il peut
passer sans transition de l’autodérision à la fanfaronnade, de la tendresse à
la goujaterie, de la poésie au trivial. Champion de la pirouette, adepte de la
virevolte, Franck Dubosc adore les phrases à double sens et les pointes d’humour
noir. Il s’en amuse lui-même. 50 ans, certes, mais il revendique toujours son
esprit potache et son penchant pour le pipi-caca.
Interprété sans aucun temps mort,
ce one man « chaud » qui dure pratiquement deux heures, est divisé en
plusieurs chapitres thématiques entrecoupés régulièrement d’interpellations des
quelques spectateurs sur lesquels il a jeté son dévolu. Ce rythme, cette diversité
des sujets abordés (y compris les plus personnels), l’originalité des images qu’il
utilise pour illustrer ses propos et la variété des situations croquignolesques
font qu’on ne s’ennuie pas une seconde. Et il faut voir comme il occupe l’espace.
Remarquez, avec 50 balais, c’est facile de faire l’essuie-glace sur la grande
scène du Palais des Sports.
Fifty Fifty sur l’échelle du temps, mais 100% d’amour et d’humanité.
Il est amoureux de sa femme – il lui rend d’ailleurs un vibrant hommage -, il
adore ses garçons, il est très attaché à sa mère, et il aime son public. Par
pudeur et aussi, un peu, par provocation, il s’efforce de diluer ces nobles sentiments
dans la gaudriole et les plaisanteries plus ou moins douteuses. Mais personne n’est
dupe.
Enfin, soyez rassurées mesdames
et mesdemoiselles, votre « Franckie » n’est en rien émoussé par la
cinquantaine, il a toujours le sang qui bout. C'est lui, du moins, qui l'affirme…
Gilbert « Critikator »
Jouin
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