Le nouvel album de Joyce Jonathan est une réussite totale.
On ne peut plus parler désormais de « Révélation », mais bel et bien
de confirmation. La jeune femme, en effet, a grandi. Dans tous les domaines. Le
premier album lui avait permis d’évacuer lez chansons de jeunesse, voire d’enfance.
Aujourd’hui, s’appuyant toujours sur ses expériences personnelles, elle aborde
des thèmes en phase avec ses 23 ans. Partant de ce qui lui arrive de particulier,
elle touche à l’universel.
A son image, ce nouvel opus a du « Caractère ».
Les textes ne sont jamais mièvres. Les mots sont simples et explicites, parfois
premier degré, parfois plus figuratifs. Les mélodies sont plutôt fraîches et,
dans l’ensemble, réellement efficaces. En plus, elle a acquis une certaine
maturité dans la voix. Il en découle une interprétation convaincante… Les
arrangements sont sobres, sans fioritures. Ils mettent parfaitement la voix en
évidence. Joyce est aussi à l’aise dans les titres un peu pop que dans les
guitare-voix (Diluvienne, Jardin Zen,
Vivre avec) ou les piano-voix (Depuis,
Passage oublié).
Joyce Jonathan possède vraiment une jolie plume. Elle sait
mettre du sens dans certains de ses textes (Vivre
avec, Passage oublié…)… Dans cet album très homogène, il y a toutefois une
chanson qui se démarque par son climat, son humour léger et son interprétation
enjouée, c’est Botero. Elle m’a fait
penser à Olivia Ruiz. C’est bien de savoir montrer sa fantaisie, son
espièglerie. Ça lui ouvre en outre d’autres horizons. Et puis ça rassure aussi
de voir qu’elle n’est pas que sensible et sentimentale et que – c’est de son
âge - elle montre qu’elle aime s’amuser.
Mon hit parade personnel est le suivant :
1/ Ça ira
2/ Depuis
3/ Caractère
4/ Quand tu me prends
la main
5/ Botero
6/ Si seulement tout était
écrit
7/ Vivre avec
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