Et nous voilà !
(MJ/Wagram)
38 ans de carrière, 20 albums, une bonne dizaine de tubes
dont ceux qui l’ont fait connaître, So
Far Away From L.A., Et mon père et Je
pars, Nicolas Peyrac sort Et nous
voilà !, un album de duos produit par Mathieu Johann.
Hormis le fait que ce CD nous permet d’avoir la confirmation
que Nicolas Peyrac est un sacrément bon mélodiste et un excellent parolier, il
faut saluer la qualité et l’originalité d’arrangements qui donnent aux douze
titres une toute nouvelle couleur. Sur ce plan-là, c’est une totale réussite.
On redécouvre totalement des titres que l’on pensait fossilisés dans notre
mémoire. Jolie résurrection !
J’ai beaucoup aimé cet album qui rassemble quelques uns de
nos tout meilleurs interprètes. Six chansons ont plus particulièrement
recueilli mes faveurs, par ordre d’entrée en scène :
-
Et nous voilà, avec Anaïs, un titre qui swingue follement
et deux voix qui s’harmonisent à ravir.
-
Satanée question, avec Mickaël
Furnon, pleine d’une gentille ironie. Une belle complicité masculine.
-
Mississippi River, avec San Severino, où le Mississippi se
métamorphose en un torrent jazzy à grand renfort de banjo.
-
Je pars, avec Serge Lama. Serge se l’approprie avec une conviction telle qu’on
croirait qu’elle a toujours appartenu à son répertoire. Et son timbre de voix accentue
l’aspect nostalgico-léger du sujet.
-
Ne me parlez pas de couleurs, avec Ycare ; deux voix qui s’entremêlent
joliment avec des cuivres onctueux.
-
Et vice versa, avec Emmanuel Moire. Le refrain, c’est du
velours !
Et puis, j’ai également une certaine tendresse pour l’interprétation
pleine de poésie de François Morel
sur De
l’autre côté de la lune.
Du bien bel ouvrage !...
1 commentaire:
Bravo Nicolas l'enchanteur...☺
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