vendredi 12 mars 2021


Conte Jouin n° 7

N'étant pas un conquérant-né, un séducteur patenté, rien de mieux que je jeter sur le papier une vie rêvée de Casanova. Avec, je l'avoue, une certaine prétention ! On ne va pas se gêner...

Les glandes découvertes

 

 Oui je suis le Christophe Colomb de l’amour

Je suis rev’nu au temps des grandes découvertes

Quand j’embrasse une fille en lui faisant la cour

C’est un nouveau voyage, c’est une porte ouverte

Un nouveau continent qui s’offre à mes regards

Une terre promise qu’il me faut conquérir

En efforts, croyez-moi, je ne suis pas avare

Quand je dois récolter les épices du plaisir

 

Découvrir l’Amérique de même qu’une fille

Est affaire de compas, de boussole et de chance

Si vous perdez le nord, vous trouvez les Antilles

Vous prenez une gifle, c’est là la différence

Mais si vous parvenez au pays recherché

La récompense est grande et vous pouvez alors

Sans perdre un seul instant vous mettre à défricher

Le vierge continent aux merveilleux trésors


 Il n’est rien de plus beau qu’être le premier homme

A déposer le pied ou un quelconque membre

Sur un sol virginal que n’aborda personne

Aussi blond que de l’or, aussi chaud que de l’ambre

Et chaque corps nouveau révélé à nos yeux

Est nouvelle contrée chaque fois surprenante

Hardi navigateur, conquistador heureux

Vogue ta caravelle sur des mers enivrantes

 

Et quand vous n’avez plus rien du tout à apprendre

Que le corps est conquis, soumis, colonisé

Il restera toujours des choses à entreprendre

Mêm’ s’il faut dix échecs pour un ou deux succès

Des continents nouveaux, il y en aura toujours

Tant qu’il y aura des filles il y aura du neuf

Les vieux Christoph’ Colomb rassasiés de l’amour

Apprendront à leurs fils à faire le coup de l’oeuf

 

 

 

 


Aucun commentaire: