mardi 16 mars 2021

 


Conte Jouin n° 8

25-26 ans... A fond dans mes délires fantasmés et ma pseudo-misogynie. 


Les flirts du mâle

 

 C’est sous les ciels de lit qu’ils vont s’épanouir

Ces idylliques flirts cueillis le long des rues

Ces féminines fleurs qui vont s’évanouir

Dans nos bras, dans nos draps, dans notre lit en crues

Car notre lit à nous, dragueurs de bonne mine

Est comme une rivière aux sourds débordements

Entraînant en ses flots les trop fougueux amants

Pour les rendre épuisés à la rive câline

 

La femme est un jouet dans nos bras exercés

Un bien joli jouet pour un jeu sans enjeu

Dans nos serments menteurs, ell’ ne voient que du feu

Le feu de leur amour qu’il nous faut attiser

Elles seules s’y brûlent ainsi qu’un papillon

Stupidement épris de la lampe éclatante

Et il ne reste plus de leur passion ardente

Que le goût fort amer de la désillusion


 Ces fleurs manquent de pot et perdent les pétales

Quand l’homme jardinier vient pour les respirer

Elles courbent la tête et s’offrant au vandale

Laissent l’une après l’autr’ leurs feuilles retirer

Et nous, bourreaux des fleurs, n’y voyons qu’une plante

Qui viendra s’ajouter au bouquet de conquêtes

Que l’on laisse faner, pâles et pantelantes

Dans le vase doré que Cupidon nous prête

 

 

 


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