Conte Jouin n° 8
25-26 ans... A fond dans mes délires fantasmés et ma pseudo-misogynie.
Les
flirts du mâle
Ces
idylliques flirts cueillis le long des rues
Ces
féminines fleurs qui vont s’évanouir
Dans
nos bras, dans nos draps, dans notre lit en crues
Car
notre lit à nous, dragueurs de bonne mine
Est
comme une rivière aux sourds débordements
Entraînant
en ses flots les trop fougueux amants
Pour
les rendre épuisés à la rive câline
La
femme est un jouet dans nos bras exercés
Un
bien joli jouet pour un jeu sans enjeu
Dans
nos serments menteurs, ell’ ne voient que du feu
Le
feu de leur amour qu’il nous faut attiser
Elles
seules s’y brûlent ainsi qu’un papillon
Stupidement
épris de la lampe éclatante
Et
il ne reste plus de leur passion ardente
Que
le goût fort amer de la désillusion
Ces fleurs manquent de pot et perdent les pétales
Quand
l’homme jardinier vient pour les respirer
Elles
courbent la tête et s’offrant au vandale
Laissent
l’une après l’autr’ leurs feuilles retirer
Et
nous, bourreaux des fleurs, n’y voyons qu’une plante
Qui
viendra s’ajouter au bouquet de conquêtes
Que
l’on laisse faner, pâles et pantelantes
Dans
le vase doré que Cupidon nous prête
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