The Breeze
An Appreciation of J.J. Cale
(Polydor)
Du haut de son nuage sur lequel il s’est juché en juillet
2013, J.J. Cale a dû prendre un plaisir monstrueux à l’écoute de The Breeze, l’album hommage que lui ont
concocté Eric Clapton and Friends.
L’ami de J.J., Eric « God » Clapton, alias « Slowhand »,
s’est entouré de la fine fleur des guitareux, tous sains de cordes et d’esprit,
pour enregistrer 16 des meilleurs chansons de la plus discrète des rock stars.
J.J. Cale et Eric Clapton avaient en commun cette façon très
nonchalante de chanter. d’interpréter et, bien sûr, chacun des guest stars s’est
mis au diapason. Ainsi l’ambiance musicale de J.J. Cale est-elle parfaitement
respectée.
Dès le premier titre de cet album, Call Me The Breeze, on est dans le ton : c’est tout en douceur
tout en étant très rythmé. Si vous aimez le blues, le country blues et le blues
rock, vous allez être au ciel. C’est tout simplement majestueux.
Le troisième titre, Someday,
chanté et joué par Mark Knopfler est à la fois troublant et envoûtant. Un grand
moment. De même dans le cinquième titre, Sensitive
Kind, la partie de guitare est à tomber par terre. Déjà que le niveau, dans
ce domaine, est très, très haut, c’est dire…
D’ailleurs, pour honorer la mémoire de J.J., ce ne sont pas
moins de douze guitaristes qui sont venus prêter leur concours, et quels
instrumentistes ! Outre Eric Clapton et Mark Knopfler, on retrouve en
effet des pointures comme John Mayer, Willie Nelson, Don White, Albert Lee, et
même une femme, Christine Lakeland.
Cet album est un pur bonheur. Il nous rappelle que J.J. Cale
était un sacré mélodiste.
On peut tout juste regretter l’absence de titres comme After Midnight, Cocaïne ou I’ll Make Love To
You Anytime qu’Eric Clapton avait déjà repris précédemment. Mais,
honnêtement, sur le plan acoustique, c’est un régal.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire