Palais des Congrès
2, place de la Porte Maillot
75017 Paris
Tel : 01 40 68 22 22
Métro : Porte Maillot
Livret de Dove Attia et François Chouquet
Mis en scène et chorégraphié par Giulano Peparini
Décors de Bernard Arnould
Costumes de Frédéric Olivier
Avec Florent Mothe (Arthur), Zaho (Morgane), Camille Lou
(Guenièvre), Charlie Boisseau (Lancelot), Fabien Incardona (Méléagant), David
Alexis (Merlin)…
L’histoire :
Aux temps anciens, le roi de Bretagne, Uther Pendragon, régnait sur un royaume
prospère et paisible qui couvrait alors la Grande-Bretagne actuelle et la
pointe de la Bretagne française. Mais un jour ce roi fut pris d’une passion
soudaine pour l’épouse d’un de ses barons. Le druide Merlin, son illustre
conseiller, tenta de l’en détourner. Mais le roi insista tant que Merlin dut
céder à sa volonté et l’aida par magie à posséder la femme qu’il désirait plus
que tout au monde. En échange, Merlin exigea que le fruit de cette union lui
soit confié. Neuf mois plus tard naquit un garçon nommé Arthur. Merlin confia
l’enfant à un homme sage, preux chevalier, afin qu’il puisse grandir au sein
d’une famille et recevoir une éducation digne et rigoureuse. Peu de temps
après, le roi Uther fut blessé au combat. Mais avant de mourir, il planta son
épée dans le roc et la nomma « Excalibur l’épée des Rois ». Il jura
que seul son successeur serait capable de l’en extraire…
Mon avis : J’ai
eu le privilège d’assister hier aux ultimes répétitions de La Légende du Roi Arthur au Palais des Congrès. Et bien je puis
vous dire, en totale objectivité, que j’en ai pris plein la vue. Par rapport
aux précédents spectacles musicaux de Dove Attia, la technique ayant encore
fait d’énormes progrès, la scénographie est proprement incroyable. On se croirait
au cinéma tant les effets spéciaux sont réalistes et, surtout, d’un esthétisme
à rester béat d’admiration. Par le jeu de projections savamment maîtrisées, on peut par exemple voir une cité médiévale en
proie aux flammes, des nuages circuler, s’épaissir et tourner à l’orage avec
éclairs zébrant le ciel et roulements de tonnerre… J’ai eu parfois la sensation
de rentrer dans un immense jeu vidéo.
Encore une fois, on retrouve la patte, l'inventivité et l'incontestable talent du démiurge (dieu organisateur) Giulano Peparini.
C’est vraiment la splendeur des images qui m’a le plus
emballé. Ensuite, j’ai apprécié la beauté des costumes, l’ingéniosité des
décors coulissants, la démesure hiératique de la salle du trône…
Ensuite, on retrouve dans ce spectacle tous les ingrédients
qui font la spécificité des comédies musicales modernes : chorégraphies
impeccables et spectaculaires, combats, duels, cascades, acrobaties façon
yamakasi, voltige…
La Légende du Roi
Arthur possède une réelle dimension épique. C’est un spectacle plein de
bruit et de fureur, de bons et de mauvais sentiments, d’amour et de haine, de
trahisons et de grandeur d’âme sous fond de musique celtique.
Une fois encore le casting des acteurs-chanteurs est indiscutable.
Dans le rôle d’Arthur, Florent Mothe, loin de Salieri, est méconnaissable.
Personnellement, je pense que la grande révélation de ce spectacle sera Fabien
Incardona dans le rôle du « méchant » Méléagant. Ce garçon possède
une voix incroyable et un look à faire se pâmer les gentes damoiselles. Sa
chanson Advienne que pourra est un tube en puissance.
Quant à la note comique, elle est apportée par Olivier
Mathieu qui, dans le rôle de Kay, le demi-frère d’Arthur, est particulièrement
cocasse.
Vous allez assurément en prendre plein les mirettes et plein
les oreilles car ce spectacle, ce n’est pas de la camelote !
Avec La Légende du Roi
Arthur, Dove Attia a peut-être atteint son Graal en matière de comédie
musicale…
Gilbert « Critikator » Jouin
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